Le sain-guido

Les faux labels Les labels bio Les labels du commerce équitable Les labels pour le poisson Le label européen (AB) est obligatoire pour tous les produits issus de l'agriculture biologique en Europe. Il concerne aussi les produits non-transformés et transformés (il faut 95% d'ingrédients bio). Il comprend des critères plutôt techniques (pesticides, engrais chimiques, accès à l'extérieur et alimentation des animaux bio) mais peu de critères sur l'aspect durable du produit (transport, saisonnalité, conditions de travail ou emballage). Le label européen s'accompagne souvent du label national qui reprend les mêmes critères. Par contre, il peut labéliser des magasins ou des restaurants. C'est une labélisation française alternative (sur base d'un système participatif de garantie) qui refuse de se soumettre à la labélisation officielle bio. Les produits porteurs de ce label ne sont donc pas automatiquement bio. Ce label a son propre cahier des charges (la gestion des déchets et de l'eau, l'interdiction des OGM, des additifs de synthèse et engrais chimiques...). Ce label belge reprend les critères européens et, tout comme le précédent, s'applique aux produits et aux exploitations par le bais d'une charte et d'un cahier des charges. 1 : combine les critères du label bio européen et de la biodynamie. 2 : combine les critères du label bio européen et ceux du commerce équitable. 3 : même idée mais 50% des ingrédients de produits transformés doivent être produits en Belgique. Ces labels respectent (à des degrés divers) les 10 critères du World Fair Trade : transparence et redevabilité, rémunération équitable, engagement contre le travail forcé et le travail des enfants, non-discrimination et égalité, bonnes conditions de travail, respect de l'environnement... Promeut une pêche durable sans surpêche et qui minimise son impact sur les autres espèces et leurs habitats (parfois contesté par WWF mais tout de même intéressant) Concerne uniquement l'aquaculture et promeut le respect de l'habitat naturel là où elle est implantée ainsi que la protection de l'intégrité génétique des espèces. Impose des normes pour les eaux usées. Il s'agit d'autodéclaration c'est-à-dire que les marques utilisent des visuels qui ressemblent à des labels mais ils n'en sont pas. Les critères, vagues et non publiés, sont créés par les fabricants eux-mêmes et ne sont donc pas contraignants. L'appellation bio ou éco est protégée, elle ne peut être écrite sur un emballage donc les marques utilisent d'autres termes. 1 2 3

RkJQdWJsaXNoZXIy MTk1ODY=